Blogue — La vie en Hétéronomie
Regards croisés sur le monde

La vie en Hétéronomie, en ligne depuis le 15 septembre 2010, est un blog d’humeur et d’actualité, de réflexion et de pensée, sous la forme d’un regard croisé sur le monde entre Isabelle, Frédéric et Cécyle.
[La vie en Hétéronomie] — 17 ; 26 décembre 2020
Ça sent le changement dans la décade, comme si de 2020 on voulait faire table rase. Ce n’est certainement pas la raison, Isabelle, Frédéric et Cécyle n’attendant pas l’année nouvelle pour s’épanouir dans de beaux draps (« Aïe @33 ») ni abandonner le parasol à la façade rénovée (coquillages et crustacés) (« Adieux @43 »). Chacun sait, en outre, que l’action magique ne porte aucun fruit et que le monde (entendre nos manières de le penser et de le vivre) (« Bééé @19 ») n’est pas près de renoncer à ses procédés d’acculturation sexistes (« Féminité @7 ») ni à la « présomption d’hétérosexualité » (les deux vont bien ensemble) (« Hétéro @5 »), pas plus qu’à ses stéréotypes de « Fête » (« Noël @46 ») ; tous ces AIE oppriment du même pas !
— Aïe ?
En quelque sorte Caddie, pensée marxiste en prime !
— C’est codé ton truc !
Retourne à l’école !
— Je m’y perds ! On y entre ou on en sort de la classe ?
Devine (« Grand homme @38 ») !
[La vie en Hétéronomie] — 7 ; 16 décembre 2020
Un confinement plus tard, le virus est toujours là ; la décade aussi bien qu’à l’instar de la pétition (« Agit-prop’ 32 »), elle ne soit pas virale alors que Isabelle, Frédéric et Cécyle cultivent toujours l’art du feuilleton (« Pucer @47 » ; « Ouf @4 »), de la blague téléphonique (« Pucer @48 ») et de la question typographique de la plus haute importance (« Objectivement @55 »).
On a fort heureusement un lot de consolation qui fait la fierté du blogue et de tous ses acteurs (« Chouette @41 ») ! Bravo !
— Super fooooot !
— Et même super f*oooooo*t !
— Le top !
— Top de chouette top !
— Ouafchouette de la ouafclasse !
— Joyeux Noël Principalate !
La Cocotte ?
— C’est Noël, non ?
Noël…
[La vie en Hétéronomie] — 27 novembre ; 6 décembre 2020
Pour cette décade qui sent bon la soupe au chou (« Grand homme @37 »)…
— Au chou ?
Non, pardon Caddie, au Chouchou…
— En soupe ?
Caddie ! on se comprend. C’est de la fiction littéraire, tu sais… Donc. Pour cette décade qui sent bon le câlin au Chouchou (« Croissance @13 »), Isabelle, Frédéric et Cécyle…
— Non, ça ce serait plutôt le chou.
Tu m’embrouilles !
— T’aurais pas plutôt des cales dans l’parquet (« Canette @36 ») ?
Caddie, sois indulgent ! Ce virus nous détraque tous, on perd des jours dans l’agenda (« Extravagance parisienne @62 »), on prend l’oral pour l’écrit (« Extravagance parisienne @63 »), on reçoit des libellés qui n’en sont pas (« Réclamation @82 ») et on nous livre sans adresse (« Réclamation @81 »)…
— Ça, c’est un truc des…
Caddie ! ça suffit !
— T’es à cran, c’est sûr !
File !
[La vie en Hétéronomie] — 17 ; 26 novembre 2020
Si vous appelez la décade « mademoiselle » (« Fenêtre @26 »), il y a fort à parier que Caddie vous roue de roulettes, obligeant Isabelle, Frédéric et Cécyle à appeler la police qui, loin de vous sauver, viendra uniquement pour se plaindre de ce qu’elle subit elle-même (« Question @9 »).
— Vous avez demandé la police, sortez votre caméra !
Caddie ! Tant qu’à faire, tu aurais pu aussi changer le disque du rhumato (« Va chez l’gynéco ! @42 ») et rajuster le kimono de la FFJDA ( « Foot @16 »).
— Je ne peux pas tout faire !
Tu veux une astuce (« Vérité syndicale @37 ») ?
— Même pas en rêve ! je veux sortir vivant de ce monde, surtout que je dois remplacer le livreur de pizzas qui s’est chopé l’minus (« Vérité syndicale @36 ») !
Tu es sympa Caddie.
— Comme d’hab !
[La vie en Hétéronomie] — 7 ; 16 novembre 2020
Il y a eu un accident (« Route @18 ») dans la décade et les Mouton en sont tout retournés au point que Isabelle, Frédéric et Cécyle ne savent plus où donner de l’amour pour les rassurer. Quant à Caddie, dont on connaît la promptitude à la vindicte, il est parti comme un dératé retrouver l’auteur histoire de… Fort heureusement, Helgant l’a ramené à la raison, il y avait un Ouaftréboncinquanteziversaire à fêter (« Anniv’ @45 »), et non des moindres ! Et puis, il devait s’occuper de sa ménagère albinos qui risquait le pire après avoir opposé le « génie handicapé » au validisme ordinaire (« Bigleuse @127 »). Il devait également prendre le pouls du bailleur (« Paris @65 ») qui semble en mauvaise passe (c’est une autre histoire) et veiller au bon rétablissement de la connexion Internet (« Fenêtre @25 »).
— Caddie, c’est pire comme Ouaftaff que plus beau Ouafchien du Ouafmonde !
— Tu l’as dit, gars ! Tu m’fais une petite place dans ton panier ?
— Viens, copain !
Si tu te mets à ronger des os, Caddie, on n’est pas sorti de la niche ! Heureusement, la sérénité, l’intelligence et l’affection sont dans la file d’attente (« Forêt @13 »). On peut aller faire les commissions avec Cabas ?
— Va !
[La vie en Hétéronomie] — 27 octobre ; 6 novembre 2020
Pour cette décade deux tiers confine…
— On ne dit pas confite ?
C’est une idée, Caddie, confire empêchant l’altération que confiner aurait plutôt tendance à précipiter. Confisons donc, et imprégnons-nous des billets de Isabelle, Frédéric et Cécyle sans pour autant nous confire en dévotion ni pour les théories foireuses sur ce foutu virus (« Rigolo @16 »), ni pour les aménagements de voirie sécuritaires (« Extravagance parisienne @61 »), ni pour les oripeaux du sexisme ordinaire (« Princesse @11 »). Préférons à cela les plaisirs sucrés de la bienfaisance (« Bigleuse @126 ») et des crêpes surprises (« Bonheur @47 ») un joli refrain en tête (« Grand homme @36 »).
— Et des frites !
Tu as encore raison Caddie, et des frites au plastique (« À table @37 ») !
— C’est mieux que en.
Pour sûr !
[La vie en Hétéronomie] — 17 ; 26 octobre 2020
Il y a sans doute des décades plus compliquées que d’autres à conceptualiser tant Isabelle, Frédéric et Cécyle offrent aux Hétéronautes les sujets les plus variés qui soient. Mais il n’est pas question de renoncer à l’exercice puisque le fil est en fin de compte assez évident, la vie elle-même que l’on peut débobiner en attrapant n’importe lequel de ses brins. Prenons la révolution, celle dont Caddie rêve tout en méprisant l’histoire de France (pas vraiment en fait, c’est un genre qu’il se donne) (« Tonton @16 ») ; la révolution, donc, elle se concrétise dans l’usage du vélo au péril de la vengeance des bananes (« Rigolo @15 ») qui nous disent là que l’on ne devrait pas les consommer si l’on était de vrais révolutionnaires, ce que Helgant nous conteste (« Décroissance @74 ») tout en constatant que le climat se détériore (« Entendu @36 »). Faut-il être gourde (« Déo @30 ») pour en arriver là ?
Il le faut, mais rien n’est définitif. Nous avons en nous-mêmes toutes les ressources pour changer notre vision du monde (« Manque @14 »). Changeons-la.
[La vie en Hétéronomie] — 7 ; 16 octobre 2020
Le corps est à l’honneur de cette décade, le corps et parfois même la chair tant Isabelle, Frédéric et Cécyle cultivent le désir en toute chose, le savourer, le sublimer (« Paris @64 »). Mais avant d’en venir à ces moments exquis, il faut franchir certaines étapes : prendre soin du genou (oui, Lacan, on sait… on a d’ailleurs le bon praticien dans la décade) (« Lu @25 »), du genou et du reste (« Va chez l’gynéco »), bien lire le mode d’emploi (« Rigolo @14 »), baisser le son pour éloigner la police (des mœurs) (« Couperet @17 »), ne pas oublier de faire pipi avant (c’est encore mieux sur le tombeau de Napoléon) (« Incyclicité @37 ») et, ultime étape, se faire un plan soumise de derrière les fagots (« Entendu @38 »).
— Parle pour toi !
Tu oublies que vient ensuite la sublimation, Caddie ! Relis le début de la décade.
— Ah oui ! Sublimons Christine.
Non Anne !
— Bien sûr, Anne…
[La vie en Hétéronomie] — 27 septembre ; 6 octobre 2020
On dirait bien que cela tire dans tous les sens dans cette décade ; c’est à croire que Isabelle, Frédéric et Cécyle se trouvent au cœur d’un tir croisé où le son et lumière au récit historique douteux (« Dixit @15 ») produit du vacarme au cœur même des immeubles (« Entendu @37 ») et des éclats qui polluent la communication numérique (« Bigleuse @125 ») sans nous éblouir assez pour ignorer la communication sexiste (ouf !) (« Pauvres enfants @35 »).
— Heureusement que les Mouton nous éclairent et nous bercent à l’amour !
Oui, Caddie, heureusement. On peut ainsi savourer ces instants où le sentiment d’accomplissement est si fort qu’il fait tourner la tête (« Credo @17 »).
— Rien d’autre qui ferait tourner la tête ?
Rien.
[La vie en Hétéronomie] — 7 ; 26 septembre 2020
Un seul jour de grève et la décade est surpeuplée, non pas que Isabelle, Frédéric et Cécyle aient démérité, mais les Mouton, Caddie et Petit Koala en ont profité pour prendre le pouvoir et fêter le trébonziversaire du blogue en faisant une bonne blague (« Couple @1 ») (bis) avant de nous proposer la chanson la plus impérissable qui soit (« Anniv’ @44 ») en récidive à une histoire qui les fait rire encore (« Rigolo @13 »).
Dix ans, donc, et le pouvoir est à la bande. Que va-t-il rester à nos rédacteurs émérites ce d’autant que Helgant, le plus beau chien du monde, prend désormais sa part, entre pistage des tags détestables (« Paris @62 ») et fooooot à tous les étages (« Corps @28 ») ? Il reste les feuilletons, ceux qui roulent (« Route @17 ») et ceux qui couinent (« Réclamation @80 ») ; il reste la domination masculine qui sait toujours rebondir (« Brosse @44 ») jusqu’à inspirer celles qu’elle opprime (« Bigleuse @124 ») et ses impérissables serviteurs qui savent amuser la galerie (« Question @8 » ; « Objectivement @53 »), pénis à l’air (« Paris @63 ») et suffisance garantie (« Pauvres Chéris @13 »). Que voulez-vous, la campagne est finie (« Objectivement @54 »). Le naturel revient au galop !