Univers-L : Vous êtes licenciée en Droit public et titulaire d’un diplôme de 3e cycle de I’institut d’Études politiques de Paris. Comment en êtes-vous arrivée à écrire votre premier roman Once upon a poulette ?
Cy Jung : Once upon a poulette n’est pas mon premier roman. Avant lui, j’avais écrit L’homme à la crotte gelée, un texte tout à fait impubliable et qui n’est d’ailleurs pas publié. Après ce premier roman où l’écriture prenait le pas sur le récit, j’ai eu envie d’écrire une histoire d’amour entre filles, parce qu’à l’époque, il n’y en avait pas beaucoup de disponibles.
Univers-L : Aujourd’hui vivez-vous de vos écrits ?
Cy Jung : En dix ans, j’ai publié dix livres et cinq nouvelles qui m’ont été payés 12 000 euros bruts (pour vingt-cinq mille volumes vendus, tous titres confondus) ; je vous laisse faire le compte.
Selon les livres, je suis payée entre 2 % et 10 % du prix hors taxe du livre. Le « tarif syndical » est de 10 % mais, comme beaucoup d’auteurs, j’ai péché par crainte de ne pas être publiée lors de mes premières publications et ai signé des contrats fort peu respectueux du travail de l’auteur. Aujourd’hui, je suis payée normalement et invite les jeunes auteurs à ne pas faire la même erreur que moi.
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