Depuis son premier livre Once upon a poulette publié il y a dix ans, Cy Jung figure parmi les auteures de romans lesbiens les plus prolifiques et les plus appréciées. Avec Un roman d’amour, enfin, son dixième roman, elle nous plonge cette fois dans le quotidien de deux femmes qui s’aiment et s’interrogent sur leurs désirs, leurs doutes et leurs rapports à la société à la veille d’emménager ensemble. Une histoire d’amour universelle en somme. Rencontre avec l’auteure...
La dixième Muse : Un roman d’amour, enfin semble débuter là où s’est achevé votre précédent roman Mathilde, je l’ai rencontrée dans un train. Le roman prend une tout autre direction et l’amour y remplace la passion…
Cy Jung : J’ai depuis longtemps placé mon écriture sur le terrain du désir avec Mathilde, je l’ai rencontrée dans un train comme une sorte d’aboutissement : je voulais porter la question du désir lesbien au plus loin de ce que j’étais en mesure d’écrire.
Parmi les retours que j’ai eus, notamment de mes éditrices, Anne et Marine Rambach, il y a eu la question de l’amour, considérant que, dans Mathilde, de l’amour il y en avait fort peu. Ce Roman d’amour, enfin, s’est donc ainsi imposé : après la question du désir, je me devais de poser celle de l’amour. (…)
Pour lire la suite, contacter Cy Jung.